VISITEZ LE SITE WEB DE LA BOUTIQUE

cliquez

PARTAGEZ "EQUITOUR" AVEC VOTRE ENTOURAGE :

2 moyens pour vous tenir directement informés lors de modifications que nous ferons sur notre blog :

ABONNEZ VOUS A SON FLUX RSS.

Depuis votre navigateur internet ("s'abonner à cette page"), ou sur un lecteur de flux.

URL du Flux : http://equitour.jimdo.com/rss/blog

REJOIGNEZ LES AMIS FACEBOOK de Regards d'Ailleurs, nous posterons des messages sur cette page : lien

Vetements Switcher fabriques par PGC

Nous voici a present au coeur de l'industrie textile d'Inde : Tirupur !

Des centaines d'usines de traitement du coton et de confection se sont developpées depuis les 30 dernières années. L'accroissement de l'activité s'est toutefois réalisé au détriment de l'environnement. En cause principalement : les rejets toxiques des usines de teinture du coton.Suite a des plaintes des agriculteurs ne pouvant plus utiliser l'eau de la riviere, le gouvernement a donc pris des dispositions pour assainir la région, en fermant toutes les ateliers de teinture durant 6 mois. Seuls les plus gros ateliers ont pu se mettre aux normes de traitement des eaux usées, mais l'activité a ainsi pu perdurer dans de meilleures conditions.

Comme nous le souhaitions, nous avons pu visiter l'atelier PREMS GROUP qui confectionne les vetements SWITCHER, l'un des plus importants fournisseurs de vêtements en commerce équitable et coton biologique en Europe. Pour les amateurs de T-shirts engagés, la marque Quat'Rues (un des produits phare distribué à Regards D'ailleurs) personnalise des tee shirts "basics" (unis) de SWITCHER.

 

C'est donc au sein de cet ensemble de 60 usines du site industriel Nethaji Apparel Park, à l'entrée surveillée, aux larges allées bien entretenues, à 15 km de la ville, que Suresh Jerry, correspondant Switcher pour PREMS GROUP, nous a ouvert les portes de l'atelier.

700 personnes y cousent 8 heures par jour pour fournir (une petite partie) des vêtements en coton de grands groupes européens et américains (Wolmart Disney Tesco), mais également les t-shirts et autres basiques de la collection Switcher.

Notre visite nous a permis de voir quelques chaines de confection, organisées par groupe de 25 personnes dont les tâches taylorisées permettent d'optimiser la production à 2 000 articles par jour, le nombre pouvant dépendre bien sur de la complexité des coutures à réaliser.

Le groupe emploie environ 1 000 salariés du filage/tissage, en passant par la teinture puis la confection et la logistique. Parmi les facilités accordées par l'entreprises à ses employés:

- leur salaire est plus du double du salaire minimum (240 Roupies/jour) avec plus de 20 jours de congés par an

- un bus de la société traverse 50 villages, soir et matin, poure assuer le transports des salariés qui le souhaitent

- une cantine sur place leur propose un repas subventionné

- une crèche est mise à disposition sur le site ainsi qu'une infirmerie.

La contribution de SWITCHER (prime de commerce équitable) permet aujourd'hui à 380 enfants de la région d'aller à l'école gratuitement.

 

L'usine traite environ 5 000 kg de coton par jour. Le coton vient d'Orissa et du Gujarat, Etats faisant partie de la ceinture de production du coton indien.

Le groupe PREMS est donc certifié ISO 9001, FLO-Cert Fair Trade et autres certificats correspondants aux exigences de qualité américaines, anglaises, ou encore néerlandaises, mais si l'ensemble de la production est donc équitable seulement 3% répond à une demande en coton biologique (selon la norme OkoTex). Le coton bio coute 30% plus cher à l'achat (au grand bénéfice des producteurs comme nous avons pu le voir en Andra Pradesh , voir ce lien ) et demande des dispositions particulières dans les usines de filages et tissages, comme le nettoyage complet et la protection de cette chaine par rapport à du coton conventionnel traité sur le même site. Le traçage complet de la chaine de production demande également des moyens supplémentaires, impliquant un cout additionnel de production de 30%. On comprend donc pourquoi la mode bio équitable se retrouve sur le marché européen à des tarifs plus élevés que les vetements du commerce conventionnel.

 

A l'image des autres entreprises de la région, ce groupe pourtant dynamique sent une baisse des commandes du à la lourde concurrence du Pakistan ou du Bangladesh, moins cher car moins de scrupuleux sur les conditions de travail de leurs salariés.

Cependant, Suresh reste optimiste et crois au retour des commandes vers des structures plus fiables telle que celle que nous avons visitée, notamment suite aux recents accidents dramatiques au Bengla Desh.

 

liens :

www.quat-rues.com

www.switcher.ch