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Muskhane

La marque Muskhane, fondée par Valérie et Thierry Billot en 2003 puise ses sources dans les merveilleux savoir-faire du Népal. Muskhane signifie "sourire" en Népalais, et de fait, nous avons vu de nombreux sourires sur les visages des artisans rencontrés. Certains de leurs produits sont en vente à Regards D'Ailleurs et les clients de la boutique connaissent bien ces objets de décoration en feutre ou papier népalais "lokta".
Les engagements de Muskhane sont renseignés sur le site web: www.muskhane.com, mais il nous tenait à coeur d'aller plus loin dans la découverte de l'histoire des produits Muskhane que j'affectionne particulièrement.

Si le design et de la commercialisation à l'international est géré en France, la société népalaise de Muskhane se charge du suivi de la production réalisée par differentes sociétés sous-traitantes, ainsi que la gestion globale des commandes et l'expédition. Un atelier couture machine et manuelle assure le travail final de certains produits. Les 10 salariés de cette société bénéficient de conditions de travail exemplaires, d'une assurance santé et des salaires allant de 8 800 à 25 000 Roupies (salaire minimum nouvellement recommandé par l'état : 8 000 Roupies/mois), pour un travail quotidien de 8 heures.

Le responsable nous a ensuite guidé au sein des méandres des unités de production de Muskhane.

Nous avons donc visité 3 des unités de production à Katmandou. Elles emploient chacune environ 30 salariées sur une base de 8h de travail par jour, 6 jours par semaine. Le salaire moyen est au moins de 8 000 Roupies. 50 femmes supplémentaires feutrent la laine chez elle, en complément de leurs activités quotidiennes et sont rémunérées à la pièce.
Les conditions de travail sont agréables, bénéficiant chacune d'espaces aérés, manipulant des matières naturelles et des teintures certifiées eco-friendly. Traditionnellement, les femmes feutrent la laine avec les mains ou les pieds nus. En cas de blessure, elles alternent mais utilisent rarement les gants qui leur sont fournis. Les soins de santé sont pris en charge et les congés de Dasain et autres fêtes accordés avec une prime salariale. Ces petites sociétés ne connaissent pas le turnover, s'attachant à fournir régulièrement du travail; les employées sont donc satisfaites et affichent toutes une réélle satisfaction vis à vis de la reconnaissance au travail fourni. La formation fournie par Muskhane permet également à ces petites sociétés de satisfaire les exigences d'autres clients tout sachant imposer leurs tarifs.

Si la marque Muskhane n'a pas engagé de démarche de certification, les différentes sociétés qui fournissent Muskhane, répondent aux critères de la charte de commerce équitable. En effet, la plupart fournissent par ailleurs d'autres acteurs membres de WFTO et de la Plate Forme du Commerce Equitable Nepal, et sont donc à ce titre, régulièrement controlées et interrogées.

Echanges : "Toutes les femmes sont issues de milieux difficiles, elles ont besoin de ce travail et sont contentes de travailler avec nous. On souhaiterait avoir plus de commandes, pour pouvoir mieux les rémunérer. Par ailleurs, ces femmes ont souvent des priorités familiales qui les éloigent de leur poste de travail et rend la gestion de la production compliquée"
 
Echanges : "Issus de milieux défavorisés, ces femmes ont besoin de ce travail pour survivre. Elles aiment travailler pour Muskhane, car même si les critères de qualité sont exigents, les relations avec Thierry sont humaines et valorisantes."

 

Histoire d'une guirlande en papier


Si Valérie Billot est a l'origine de ces guirlandes colorees d'1,80m qui décorent Regards D'Ailleurs et de nombreux autres foyers, la confection est réalisée à partir de papier lokta provenant de petits buissons des régions tropicales du Népal, apprécié pour sa qualité et sa longévité. Les buissons repoussent en 5 à 7 ans et ce savoir-faire fait partie du patrimoine ancestral des népalais. C'est l'un des papiers les plus resistant de par son entrelacement naturel. Les colorants sont également achetés sur le marché local, naturels ou certifiés eco-friendly. Les feuilles sont donc trempées dans un liquide colorant avant d'être séchées au soleil. Une machine va ensuite assouplir le papier en le tassant et des emporte-pièces assemblés sur une autre machine découpent les formes voulues dans la feuille. Les formes sont ensuite pré-associées par une ou plusieurs dames afin que les couturières les assemblent sous l'aiguille de leur machine. Une coutière finalise environ 240 guirlandes en une journée. Les restes de papier sont recyclés une fois ou deux, tant qu'il conserve de bonnes propriétés de résistance.

 

Histoire d'une corbeille en feutre


Une jolie corbeille en feutre piqué, doublé de coton présente une belle tenue, c'est donc un magnifique contenant pour des jouets, ou autres affaires délicates. Valérie Billot est à l'origine de cette corbeille comme une grande partie de la gamme Muskhane, mais les matières premières viennent de Nouvelle Zélande pour la laine, et d'Inde pour le coton. La suite du processus est géré par Muskhane au Népal : le coton est imprimé dans un atelier local, la laine est teintée sur mesure avec des colorants respectueux de l'environnement. C'est alors grâce au travail des femmes que la laine est superposée en bandelettes, une bande de feutre se dessine alors. Ce matelas de laine est arrosé d'eau chaude et ensuite enroulé dans un plastique afin d'être roulé et tassé aux pieds ou à la main en fonction de la taille de la pièce, et ce pendant 30 min à 4 h. Une bande de feutre régulière et fine est ensuite retravaillée à la main, à l'eau chaude savonneuse, jusqu'à obtenir un résultat irréprochable tant des points de vue de la résistance, de l'épaisseur, de la taille et de la régularité.
Les couturiers de la société mère reçoivent ces bandes de feutres, les découpe à la bonne taille, y associe le tissus en coton et se lance dans le piquage, régulier, à la machine à coudre. Les finitions manuelles sont réalisées par les femmes du même atelier.